5 Je suis masochiste … mais je n’attends plus qu’on m’autorise à exister
- Gyl Falco

- 25 sept.
- 2 min de lecture
Transformation 5

Pendant longtemps, j’ai attendu.
Une permission.
Un feu vert.
Un “vas-y, tu peux”.
J’avais des envies, des projets, des élans…Mais je les gardais dans ma tête.
Comme si je n’avais pas encore coché toutes les cases pour avoir le droit d’agir.
Comme si j’étais toujours en train de postuler à ma propre vie.
Je cherchais des signes.
Des validations.
Des regards approbateurs
Et quand je ne les trouvais pas… je me taisais.
Je reculais.
Je restais à ma place — ou plutôt, à celle qu’on m’avait assignée.
Parce qu’on me l’avait fait comprendre très tôt :
Ne fais pas trop de bruit.
N’en fais pas trop.
Sois sage. Sois discret·e. Sois normal·e.
Alors je me suis modelé·e.
J’ai enfilé des rôles qui me permettaient d’être “acceptable”.
J’ai rétréci mes rêves pour qu’ils passent inaperçus.
Et j’ai fini par croire que mon désir d’exister était une menace pour les autres.
Mais un jour, j’en ai eu marre d’attendre.
J’ai compris que l’autorisation que je cherchais…Personne ne viendrait me la donner.
Parce que c’était à moi de me la signer.
Alors j’ai commencé à oser.
Pas à pas.
Un mail envoyé.
Un avis donné.
Un projet lancé.
Un silence rompu.
Et je n’ai pas explosé.
Je n’ai pas tout gâché.
Au contraire.
J’ai respiré plus grand.
J’ai vu mon espace s’élargir.
Parce qu’exister, ce n’est pas prendre la place de quelqu’un d’autre.
C’est juste occuper la sienne.
Pleinement.
Simplement.
Et c’est une libération.
🌬 Tu n’as pas besoin d’être prêt·e.
Tu as juste besoin de dire : maintenant, je vis.
➡️ Et toi, dans quel domaine attends-tu encore qu’on te dise que tu as le droit ?
Et si aujourd’hui, c’était toi qui te donnais ce feu vert ?




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