2/ Je suis masochiste … mais j’ai appris à dire « non » sans trembler
- Gyl Falco
- 28 sept.
- 2 min de lecture
Transformation 2
Dire « non » me semblait impossible.
Presque violent.
Comme si j’allais blesser l’autre.
Comme si je n’avais pas le droit.
Alors je disais oui. Tout le temps.
Oui à des demandes qui me fatiguaient.
Oui à des sorties que je ne voulais pas faire.
Oui à des compromis qui me coûtaient cher.
Je me disais que c’était ça, être gentil·le.
Être arrangeant·e, disponible, agréable.
Je croyais que c’était comme ça qu’on m’aimerait.
Mais ce n’était pas de la gentillesse.
C’était de la peur.
Peur de déplaire.
Peur de déranger.
Peur d’être perçu·e comme égoïste, comme ingrat·e, comme trop.
Peur, surtout, qu’on me rejette si j’osais poser une limite.
Alors je me sur-adaptais.
Je disais oui à l’extérieur…… et à l’intérieur, je me contractais.
Je disais oui pour éviter le malaise…… mais c’est moi que je mettais mal à l’aise.
Et puis un jour, je n’en pouvais plus.
Je me suis surpris·e à dire oui les larmes aux yeux.
À accepter une énième demande sans même réfléchir.
Et mon corps a dit stop. Fatigue, tensions, colère rentrée.
Alors j’ai décidé de réapprendre.
À écouter ce que je ressens.
À respecter mon espace.
À honorer mon rythme.
Et surtout…À dire non. Calmement.
Pas pour rejeter.
Mais pour me choisir.
Pour dire oui à moi.
Je pensais qu’on allait m’en vouloir.
Mais tu sais quoi ?
Les personnes qui tiennent vraiment à toi, elles comprennent.
Et celles qui ne comprennent pas… te montrent où tu te perds.
Aujourd’hui, je ne dis plus “non” pour faire mal.
Je le dis pour rester entier·e.
Je le dis sans trembler,
Parce que j’ai appris que ma valeur ne dépendait pas de ma capacité à dire oui.
🌬 Dire non, ce n’est pas blesser.
C’est s’honorer.
➡️ Et toi, à quoi ou à qui aurais-tu besoin de dire non en ce moment ?
Et si tu t’autorisais à poser une limite, juste pour voir comment ça fait à l’intérieur ?
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