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4/ Je suis masochiste … mais je n’ai plus honte d’avoir des besoins

Transformation 4

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J’ai passé une bonne partie de ma vie à croire que mes besoins étaient de trop.

Trop encombrants.

Trop gênants.

Trop fragiles.

Alors je les ai appris par cœur… pour mieux les étouffer.


Besoin de repos ? Je disais que je tenais le coup.

Besoin d’écoute ? Je devenais celle ou celui qui écoute toujours.

Besoin d’affection ? Je faisais semblant que ça ne comptait pas.

Je me convainquais que j’étais plus fort·e sans demander.

Que je valais mieux si je ne réclamais rien.


On m’avait appris ça, parfois sans mots.

Quand, petit·e, on me faisait comprendre que j’étais “compliqué·e”.

Ou que j’en demandais trop.

Ou qu’on n’avait pas le temps.

Alors j’ai fermé la porte.Et j’ai tout gardé à l’intérieur.


Mais à force, ça déborde.

Le corps fatigue.

Le cœur se serre.

Et le masque de l’autonomie devient trop lourd à porter.


J’ai longtemps cru que ne rien demander, c’était noble.

Que me débrouiller seul·e me rendait fort·e.

Mais en réalité… c’était la honte qui parlait.

La honte d’avoir besoin,

La honte de ne pas suffire.


Et puis un jour, j’ai craqué.

J’ai demandé de l’aide.

Une vraie demande. Une main tendue, sans fierté mal placée.

Et l’autre a répondu présent. Simplement.

Sans me juger.

Et là, j’ai pleuré.

Pas de faiblesse.

De soulagement.


J’ai compris ce jour-là que mes besoins n’étaient pas des défauts

.Mais des messages. Des invitations à me respecter.

À me traiter avec douceur.

À me donner ce que j’espérais des autres.


Aujourd’hui, je n’ai plus honte d’avoir des besoins.

Je les écoute.

Je les honore.

Je les formule.

Et je construis des relations où chacun peut être nourri, pas juste utile.


🌬 Avoir des besoins, ce n’est pas être faible.

C’est être vivant·e.


➡️ Et toi, quel besoin gardes-tu en silence de peur d’être jugé·e ?Et si tu faisais le premier pas pour lui faire une vraie place ?


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