3/ Je suis fuyant.e … mais j’ose rester un peu plus
- Gyl Falco

- 27 juil.
- 1 min de lecture
Transformation 3

Je connaissais tous les chemins de sortie.
Le silence bien placé.
Le changement de sujet.
L’humour qui évite.
L’activité soudaine.
La fatigue simulée.
Le "je suis bien tout seul" murmuré comme une vérité… alors que c’était une armure.
Je partais sans partir.
Mon corps restait là, mais mon cœur s’échappait déjà.
Dès que ça devenait trop profond.
Trop doux.
Trop vrai.
J’avais appris à me retirer pour ne pas être blessé.
Et c’est devenu un réflexe.
Presque un automatisme.
Mais à force de fuir ce qui me touchait, je ne touchais plus rien.
Ni l’autre.
Ni moi.
Ni la vie.
Et un jour, sans raison particulière ,je suis resté un peu plus longtemps dans une conversation.
J’ai laissé une main se poser sur mon bras sans me crisper.
J’ai dit « je ne sais pas » au lieu de répondre vite.
J’ai respiré. Juste respiré.
Et ce n’était pas si terrible.
C’était même… bon.Inconfortable, oui.
Mais vivant.
Alors j’ai recommencé.
Pas à pas.
Je ne me force pas à m’exposer.
Mais je n’interromps plus systématiquement le lien.
Je reste un peu plus.
Dans la parole.
Dans le regard.
Dans le silence.
🌿 Parce que fuir est devenu plus douloureux que rester.
💬 Et toi, dans quelles situations as-tu envie de fuir… alors que tu aimerais, au fond, rester ?Qu’est-ce que tu pourrais t’offrir, si tu osais ne pas t’éloigner tout de suite ?
📲 Envoie ce post à quelqu’un qui part parfois trop vite, mais qui a le cœur lent.




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