10/ Je suis fuyant.e … mais j’apprends que j’ai le droit au bonheur
- Gyl Falco

- 21 juil.
- 1 min de lecture
Transformation 10

J’ai longtemps cru que la joie, c’était dangereux.
Trop intense. Trop fragile. Trop haut pour ne pas redescendre brutalement.
Alors je me méfiais des moments heureux.
Je ne les vivais jamais pleinement.
Je gardais toujours une distance de sécurité.
Quand quelque chose de beau arrivait, je ne m’y abandonnais pas.
Je le regardais à travers une vitre.
Comme s’il ne m’était pas vraiment destiné.
Comme si, tôt ou tard, il faudrait le rendre.
Et je disais : “Je préfère ne pas trop m’attacher. Je reste prudent. Je savoure avec modération.”
Mais au fond, je fuyais.
Encore.
Parce qu’une part de moi pensait que le bonheur, c’était pour les autres.
Les plus sûrs d’eux. Les plus stables. Les moins abîmés.
Moi, j’étais trop cabossé pour ça.
Mais aujourd’hui, j’ose autre chose.
Je reste quand c’est doux.
Je souris sans m’excuser.Je ris sans anticiper la chute.
Je me laisse traverser par ces instants où tout va bien — juste bien.
Et je ne crois plus que le bonheur est un privilège.
Je découvre que c’est une permission.
Une ouverture.
Un choix.
🌿 Moi aussi, j’ai le droit de goûter à la paix, à la tendresse, à la joie simple.
Et je n’ai plus besoin de tout compliquer pour me sentir vivant.
💬 Et toi, est-ce que tu t’autorises à recevoir le bonheur… ou tu l’attends toujours avec crainte ?As-tu parfois fui la joie, par peur qu’elle ne reste pas ?
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