6/ Je suis contrôlant(e)… mais je vois que je ne fais pas confiance à la vie
- Gyl Falco
- 25 juin
- 2 min de lecture
Transformation 6

J’ai toujours cru qu’il fallait veiller. Sur tout. Sur tout le monde.
Que si je ne surveillais pas, si je ne planifiais pas, si je ne tenais pas les choses de près…
Alors tout risquait de s’effondrer.
Je ne pouvais pas m’en empêcher.
Je contrôlais les horaires, les messages, les réponses, les silences.
Je décortiquais les moindres signaux.
J’anticipais les pires scénarios.
Je prévoyais toujours un plan B. Par sécurité.
Et pourtant, je disais que j’étais détendu(e). Que tout allait bien.
Mais à l’intérieur, j’étais tendu(e) comme une corde prête à rompre.
Ce que je ne voyais pas, c’est que ce n’était pas les autres que je ne faisais pas confiance…
C’était la vie.
Et au fond, moi-même.
J’avais peur que tout ce qui me rend heureux(se) me soit enlevé.
Je craignais l’imprévu. Le flottement. L’inconnu.
Parce que ça me ramenait à un sentiment ancien, profond : celui de ne pas être en sécurité.
Alors je contrôlais pour survivre.
Mais je ne vivais plus.
Je ne goûtais pas l’instant.
Je ne savourais pas les surprises.
Je ne laissais pas la vie me surprendre.
Aujourd’hui, je commence à lâcher. Pas tout. Pas d’un coup.
Mais un peu.
Je laisse des silences. Des espaces. Des respirations.
Je commence à croire que je n’ai pas à tout prévoir pour que les choses se passent bien.
Je commence à me dire que l’inconnu peut aussi apporter du beau
.Et que l’imprévisible, parfois… c’est la vie qui me propose une autre voie.
Faire confiance à la vie, ce n’est pas renoncer à se protéger.
C’est accepter que tout ne se contrôle pas… et que c’est peut-être très bien ainsi.
Et toi, quand la vie ne suit pas ton plan, que fais-tu ?
Tu resserres encore plus ou tu t’ouvres à ce qui cherche à émerger ?
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