5/ Je suis dépendant(e) affectif(ve)… mais je ne fuis plus le silence de l’autre.
- Gyl Falco
- 13 mai
- 1 min de lecture
Transformation 5

Le silence me glaçait.
Une absence de réponse, un regard évité, un message resté sans suite…
Et en moi, une tempête se levait.
Je pensais : « Je ne compte plus. J’ai fait quelque chose de mal. Il ou elle va partir. »
Alors je réagissais : je parlais trop, je relançais, je comblais.
Je voulais à tout prix effacer ce vide.Mais ce vide n’était pas une menace.
C’était un miroir.
Il me renvoyait à ma peur d’être abandonné(e).
À cette croyance que le silence équivaut au rejet.
Que si l’autre se tait, c’est que je ne vaux plus rien.
Puis j’ai compris :
👉 Ce silence parle… mais il ne parle pas toujours de l’autre.
👉 Il me montre ce que je ressens quand je suis face à moi-même.
Alors j’ai commencé à rester.
À respirer dans cet inconfort.
À ne plus remplir le silence avec du bruit, mais avec de la présence.
J’ai écouté mes propres battements, mes propres doutes, mes propres besoins.
Et dans ce vide que je redoutais tant, j’ai rencontré une part de moi oubliée.
Une part qui attendait que je l’écoute, enfin.
Aujourd’hui, je ne fuis plus le silence.
Je le goûte.
Et parfois, il me guérit.
💬 Et toi, que te révèle le silence des autres sur toi ?
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