3/ Je suis contrôlant(e)… mais je reconnais ma peur de la séparation
- Gyl Falco
- 28 juin
- 2 min de lecture
Transformation 3

Je croyais que je gérais bien les ruptures.
Que je savais “prendre du recul”.
Que j’étais capable de passer à autre chose, sans bruit, sans heurt, sans besoin.
Je disais que je savais “me détacher”...Mais en réalité, je redoutais profondément qu’on me quitte.
Pas seulement dans les relations amoureuses.
Dans l’amitié aussi.
Dans le travail.
Dans toutes ces situations où un lien pouvait se distendre, un regard s’éloigner, une confiance vaciller.
Et alors, je changeais. Je devenais exigeant(e), méfiant(e), parfois dur(e) ou blessant(e).
Je voulais que tout reste sous contrôle.
Que l’autre ne bouge pas.
Que rien ne change.
Je croyais que si l’on m’aimait, on devait penser comme moi.
Faire comme moi.
Me rassurer.
Me suivre.
Et dès que l’autre prenait un peu trop de distance, de liberté, d’espace…
Je le vivais comme une menace.
Comme un signe qu’il ne m’aimait pas
Et je prenais peur
.Alors je devenais plus autoritaire, ou plus distant.
Parfois même, je poussais l’autre à partir à ma place.
Parce que j’avais si peur d’être quitté(e)…que je préférais prendre les devants.
Aujourd’hui, je vois ce que cette peur m’a coûté :
Des liens avortés.
Des conflits inutiles.
Et surtout, cette sensation d’être seul(e) même entouré(e).
Alors je commence un autre chemin.
Un chemin où je n’ai plus besoin d’avoir raison pour me sentir aimé(e).
Un chemin où je reconnais que l’autre a le droit d’être différent(e), de prendre de l’espace, d’avoir ses propres réponses.
Et que ça ne veut pas dire qu’il ou elle m’abandonne.
Ce que je veux, ce n’est plus éviter la rupture à tout prix.
C’est créer un lien où chacun peut respirer.
Et toi, que fais-tu quand l’autre prend de la distance ?
As-tu tendance à resserrer le contrôle ou à ouvrir l’écoute ?
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